Comment lire une étiquette 1/2

Comment lire une étiquette

En général :

• Moins il y a d’ingrédients, mieux c’est (mais attention, même si la simplicité est un gage de moindre risque, ce n’est pas toujours vrai).
• A vous de vous mettre au travail… et de déchiffrer vous-même les ingrédients ainsi que leur rôle au sein du produit cosmétique !

Ne vous inquiétez pas, nous allons vous aider à décoder la Matrice…

Commençons par une définition

Et pourquoi pas, prenons celle du Code de la santé publique français, Article L5131-1 (dura lex, sed lex) :

On entend par produit cosmétique toute substance ou mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles.

Dans l’Union Européenne, la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques (INCI) s’impose comme référentiel unique (via une appellation commune normée) à tous les fabricants de cosmétiques pour indiquer la liste complète de leurs ingrédients sur l’étiquette de l’emballage. La composition y est indiquée dans l’ordre décroissant de leur quantité, les plus abondants étant donc écrits en premier.

C’est cet “INCI” que nous nous efforçons de traduire en français sur nos étiquettes (qui va être développé ici), et que nous appelons, non sans malice, une « nomenclature règlementaire internationale écrite sous forme d’une espèce de latin anglicisé ».

Une raison de plus pour lire les étiquettes : la bioaccumulation

Pour notre hygiène, nous utilisons chaque jour pléthore de produits cosmétiques (gels douche, crèmes, dentifrice, déodorant…) Or, nos cosmétiques contiennent moult composés chimiques qui vont imprégner notre organisme au fil du temps : c’est la bioaccumulation.

Outre les risques cutanés (irritations, allergies, photosensibilisation…), la multiplication des ingrédients chimiques de tous nos produits appliqués au quotidien favorise l’effet cocktail en plus de leur accumulation persistante dans le corps. On constate une progression non négligeable de cancers hormonaux, maladies chroniques, allergies, baisse de la fertilité, etc… et nous laissons aux scientifiques le travail d’établir une corrélation positive ou non entre ces deux phénomènes.

Sans compter l’impact quant à la pollution engendrée sur l’environnement de ces produits non biodégradables.

Pour tout ingrédient que vous souhaiteriez “traduire”, vous pouvez interroger la base européenne (règlementaire) ici : Cosing

Et puis, pour un peu plus de lecture (en français) : il y a l’Observatoire des cosmétiques ou encore La vérité sur les cosmétiques.

Pour commencer, quelques exemples ci-dessous traduits et avec leur fonction

Leurs effets sur la santé et l’environnement seront à la suite de l’article, page suivante

(Cliquez sur chacun pour les ouvrir)

Vous retrouverez donc certains de ces composants à la page suivante, dans la liste des ingrédients sélectionnés pour leur nocivité supposée ou avérée (et on vous explique pourquoi) !

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